Le projet au Sénégal : dans les coulisses de la fabrication des patchworks « njaxass »
Nous sommes le 25 janvier : me voici de retour au Sénégal, mon pays de cœur. J’ai atterri dans la nuit et me réveille à Toubab Dialaw, un paisible village de pêcheurs situé non loin de l’aéroport, où je me ressource quelques jours au son des vagues et en admirant ses rochers emblématiques que l’océan puissant a découpé dans la falaise qui ne sera bientôt plus qu’un souvenir. Il est bon de se rappeler que tout est éphémère !
Puis direction le village de Ndangane, la porte d’entrée du Sine Saloum et de sa multitude d’îles au cœur de la mangrove.
Dès mon arrivée, je suis allée saluer les couturiers du marché artisanal, et notamment Sanou, à qui j’avais passé ma première commande de patchworks. Elle s’empresse de me montrer ses trouvailles (les chutes de tissus qu’elle a commencé à trier) et les patchworks qu’elle a déjà fabriqués.
Son atelier est un festival de couleurs. Et sa machine à coudre une œuvre d’art !